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Photo du rédacteurFlying Butterfly

Les trois scénarios pour la fin de la pandémie


Se débarrasser du Covid-19 ? Vivre avec ? Et si oui, pour combien de temps ? Pour comprendre ces hypothèses, on peut étudier d’autres épidémies : celles de polio, de grippe et de rhume. Dans chaque cas, cela dépendait de l’équilibre entre notre immunité et la capacité des virus à la contourner.


Va-t-on un jour se débarrasser du Covid-19 ? Ou faudra-t-il vivre avec ? Et si c’est le cas, pour combien de temps ? A mesure que la pandémie s’éternise, ces questionnements sur l’issue de la crise se font plus pressants. Alors que les vaccins se déploient et que les restrictions s’allègent, les scientifiques tentent d’établir à quoi pourrait ressembler la fin du SARS-CoV-2.


Aujourd’hui, il existe au moins trois scénarios possibles, qui vont du rêve au cauchemar. Pour les comprendre, on peut s’appuyer sur le cas concret d’autres épidémies : celles de polio, de grippe et de rhume. Elles permettent de mettre en lumière une chose : le scénario que nous connaîtrons dépendra d’un seul combat entre, d’un côté, notre immunité, et de l’autre, la capacité des virus à la contourner.


Regarder la vidéo du Monde : Quel avenir pour le Covid 19 ?



Elimination ou atténuation ? Tout faire pour se débarrasser au plus tôt du virus ou s’accommoder de sa présence et tenter de « vivre avec » − comme l’ont décidé la France et la plus grande part des pays européens ? Partout dans le monde, les deux grandes options stratégiques de gestion de la pandémie de Covid-19 sont au centre d’un intense débat politique. Une dizaine d’économistes internationaux, d’experts en santé publique et de politistes, viennent d’y apporter de nouveaux éléments, qui plaident fortement pour l’élimination.

Dans une brève étude publiée le 28 avril dans la revue The Lancet, Miquel Oliu-Barton (université Paris-Dauphine, Esade Centre for Economic Policy de Barcelone), Bary Pradelski (CNRS, Oxford-Man Institute of Quantitative Finance) et leurs collègues ont comparé les situations socio-économique et sanitaire des pays ayant adopté l’une ou l’autre de ces approches. Par rapport aux pays ayant opté pour le « vivre avec », ceux qui ont misé sur des mesures précoces en faveur de l’élimination ont connu une mortalité très réduite, un retour plus rapide de l’activité économique et ont déployé des mesures globalement moins liberticides.



Des personnes prient pendant un service au temple bouddhiste Jogyesa à Séoul, en Corée du Sud, lundi 12 avril 2021. Le pays fait partie de ceux ayant opté pour une stratégie d’élimination du virus. AHN YOUNG-JOON / AP

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