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Photo du rédacteurFlying Butterfly

Il n'y a pas que le PIB qui compte dans la vie !

Dernière mise à jour : 7 nov. 2020

Selon le Monde du 30 avril, "le produit intérieur brut (#PIB) a baissé de 5,8 % sur le premier trimestre de l’année, qui inclut donc les 15 premiers jours de confinement, depuis le 17 mars. Cette baisse de l’activité, la plus importante dans l’historique des évaluations trimestrielles du PIB débutées en 1949, est supérieure à celle enregistré au deuxième trimestre de 1968, où les grandes grèves avaient paralysé le pays, entraînant un recul du #PIB de 5,3 %. Cette publication, jeudi 30 avril, confirme l’entrée de la France dans la récession. Elle intervient alors que l’Allemagne s’attend, « à vivre la pire récession » de l’histoire de la république fédérale et que l’Espagne voit son #PIB au premier trimestre s’effondrer de 5,2 %. Les Etats-Unis, eux, ont annoncé un recul de 4,8 % en rythme annuel sur le premier trimestre, mettant ainsi fin à dix années de croissance."


Et pourtant nous dit Jacques Attali, il n'y a pas que le PIB dans la vie. "Rien ne tiendrait aujourd’hui sans le monde #associatif et les millions de salariés et de #bénévoles qui le font fonctionner. Quand remontera le #PIB, ce qui arrivera un jour, plus lointain sans doute qu’on ne le croit, il ne faudra pas l’oublier, " écrit-il.

Durant le confinement, les solidarités ont pû parfois s’exprimer pleinement, pour nourrir et protéger les plus faibles et ceux qui sont en première ligne. Fabrication de sur- blouses, colis alimentaires, collectes et distribution de vêtements, la solidarité s’est parfois naturellement organisée ça et là pour venir en aide à ceux qui en avaient le plus besoin et certains travailleurs. Le dessein de la ville comme l’entendent certains mouvements ou acteurs de l'économie sociale et solidaire est de ré-organiser ces solidarités pour les faire perdurer tant la crise économique qui nous attend frappera de plein fouet bon nombre de Français. Perte d’emploi, fermeture des cafés restaurants, distanciation sociale, nous devons réapprendre à manifester notre empathie et élargir nos actions solidaires, jusqu’à en faire un deuxième métier pour les plus chanceux d’entre nous.



Oui mais, comment renoncer à la mondialisation soi-disant synonyme de croissance moderne jusqu'à tout récemment ? Comment ne pas croire, contrairement à André Comte Sponville, que demain sera meilleur ? Et comment imaginer ce monde à la sortie du confinement ? #EtAprès ? Bukra Wba'do, comme on dit en arabe et comme le reprend Pink Martini d'une belle chanson du non moins célèbre chanteur égyptien Abdel Hakim Hafez. Nul ne peut prétendre avoir une réponse à cette question et "préparer le rebond" comme le préconise si justement Fouad Awada, directeur de l'Institut Paris Région, n'est, mine de rien, pas si simple. 

Personne aujourd'hui ne peut prétendre répondre à cette question de manière exhaustive et nous devons nous contenter de réponses partielles ou parcourir des kilomètres de tribunes, opinions, essais ou analyses pour tenter d'imaginer un lendemain meilleur, au prix de sacrifices non moins importants sur nos modes de vie. Espérons simplement, sans trop rêver, que le travail des bénévoles et associations pourra être pris en compte comme le souhaite Jacques Attali, si ce n'est à sa juste valeur, du moins  à hauteur de sa contribution à la croissance d'un PIB dont ils sont pourtant exclus. Et redonner leurs lettres de noblesses à ces métiers ingrats qui sont aujourd'hui les plus mal payés et les plus exposés (aides-soignant(e)s, infirmier(e)s, éboueurs, caissières, livreurs, manutentionnaires...). Allez, à 20h, on applaudit, mais demain on fait quoi ?


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